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Humeur - Non-fumeuse
J'ai des ami(e)s fumeurs, de trés bons amis d'ailleur, et c'est aprés avoir baigné pendant quelques heures dans une vapeur de fumée que j'ai écrit ce petit texte du point de vue de la non-fumeuse que je suis. Pas toujours facile de trouver sa place...


Une petite envie vient sonner à la porte des instincts, au portail de la dépendance de l'être humain: "dring, dring! satisfaits-moi, satisfaits-moi...tu ne peux pas te contenter de si peu... Un dialogue sans cigarette? Un feu du coeur sans fumée?"

Des idées, des pensées, des sentiments échangés dans un dialogue qui se construit patienment, paisiblement. Une entente, une communion, un ajustement, un enrichissement...Trop peu que tout cela face au plaisir charnel d'une cigarette. Plaisir quasi palpable, visible et mesurable (merci la nicotine..) mais éphémère et destructeur. Plaisir de mort..?

Et le partenaire de dialogue disparaît derrière un écran de fumée...




Date de création : 28/10/2004 @ 04:59
Dernière modification : 04/12/2004 @ 16:14
Catégorie : Humeur
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Réactions à cet article


Réaction n°1 

par Jacques le 15/12/2004 @ 16:50

Avec mes amitiés ....

Ma belle brune

Elle était vraiment si jolie,
Je l'aimais aussi à la folie.
Attachée à moi comme à un roi,
Je la touchais du bout des doigts.

Dans sa robe blanche immaculée,
Elle était si belle ma dulcinée.
J'en étais tellement amoureux,
Elle savait me rendre heureux.

Jamais elle ne me quittait,
Partout elle m'accompagnait
De son regard noir embué
Je ne savais plus m'en passer

Dans mes tristes moments,
Elle était là à chaque instant
Répandant son odeur de souffre
Cynique, elle me coupait le souffle.

Ah ! Quel moment de bonheur,
Tu chavirais mon pauvre cœur.
J'aurais voulu dire chérie je t'aime
Mais mes poumons étaient sans haleine.

Trente-huit années de vie commune,
Quelle fidélité avait ma belle brune
Et pourtant mon tendre et bel amour,
Je t'ai abandonnée... Quel triste jour.

Maintenant, jamais je ne te renierai
Malgré que tu m'aies empoisonné
Je t'écraserai dans le cendrier
Jamais plus je ne pourrai t'aimer.

Tu ne seras plus qu'un mégot,
Non je ne veux faire de ragots
Mais que de sanglots tu fis couler...
Combien d'êtres as tu assassinés ?

03/03/2000

©Jacques Dognez


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